Disque
varié et intimiste que ce Windzeit là. Forseti, que l'on ne
présente plus (malheureusement pour Ritter), nous offre en cette
année 2002 un modèle classique de folk noir allemand,
historiquement le tout premier d'ailleurs : absence d'expérimentation
électronique, schéma guitare/voix primordial (rejoint ici par
l'accordéon) pour un ressenti magnifique, instrumentation discrète
et efficace (violon, flûte, piano, percussions, chœurs, melodica,
guitares additionnelles,...) à mi chemin entre Fire + Ice et
Darkwood. On note l'apparition réussie de Douglas Pearce sur le
dernier titre, "Black Jena". Un premier album chargé de
quiétude et de mélancolie, à écouter au milieu des feuilles
mortes. De préférence.